L’initiative consacrée à l’intégrité académique en sciences humaines et sociales (SHS) repose sur une équipe éditoriale qui, par choix stratégique, demeure anonyme. Cette décision n’est pas un retrait, mais une posture réfléchie face à un contexte académique marqué par des tensions idéologiques persistantes entre courants de gauche et de droite. Dans un tel environnement, la visibilité personnelle des membres risquerait de détourner l’attention des enjeux fondamentaux vers des débats partisans ou des attaques ad hominem. L’anonymat devient ainsi une condition nécessaire pour garantir que la discussion reste centrée sur les principes, les idées et les pratiques, plutôt que sur les identités.
La composition de l’équipe est volontairement décrite de manière générique : chercheurs, enseignants, éditeurs, professionnels de l’information et étudiants avancés contribuent collectivement à la mission. Ce choix permet de mettre en avant la diversité des expertises sans exposer les individus à des polarisations externes. L’équipe agit comme un collectif, où la responsabilité est partagée et où les décisions sont prises dans un esprit de neutralité et de rigueur.
Les responsabilités de l’équipe éditoriale se concentrent sur la qualité scientifique et éthique des contenus. Elle définit les orientations stratégiques, supervise la rédaction et la révision des textes, et veille à ce que chaque contribution respecte les normes méthodologiques et les valeurs de transparence. Elle joue également un rôle de médiation, en favorisant le dialogue entre les traditions francophones et anglophones, et en valorisant les échanges interdisciplinaires.
L’anonymat ne signifie pas l’absence de responsabilité : au contraire, il renforce l’idée que l’intégrité académique est une valeur collective, indépendante des appartenances personnelles. Les lecteurs et les utilisateurs peuvent juger les contenus sur la base de leur rigueur et de leur pertinence, sans que l’identité des auteurs devienne un enjeu. Cette posture protège le projet contre les dérives idéologiques et assure que l’espace créé demeure un lieu de réflexion principielle.
Cela dit, l’équipe éditoriale incarne une vision de la recherche comme bien commun. Son anonymat est un choix éthique et stratégique, destiné à préserver la sérénité du débat et à garantir que l’intégrité académique soit discutée dans un cadre ouvert, neutre et crédible. Ce n’est pas l’identité des acteurs qui importe, mais la force des principes qu’ils défendent et la qualité des ressources qu’ils mettent à disposition.
La transparence, dans le cadre de cette initiative, ne se réduit pas à la visibilité des individus qui la portent. Elle se définit avant tout comme un engagement envers la clarté des principes, la cohérence des règles et l’accessibilité des ressources. Dans un espace académique marqué par des tensions idéologiques entre courants de gauche et de droite, il est essentiel de distinguer la transparence des contenus et des procédures de la visibilité personnelle des acteurs. C’est pourquoi l’anonymat de l’équipe éditoriale est assumé comme une condition nécessaire pour garantir un débat serein et principiel sur l’intégrité et l’inconduite scientifique.
Rester anonymes ne signifie pas se soustraire à la responsabilité : cela permet de déplacer l’attention des personnes vers les idées, des identités vers les arguments, et des affiliations vers les principes. Dans un contexte où les sciences humaines et sociales sont souvent traversées par des luttes politiques, l’anonymat protège le projet contre les polarisations et les attaques ad hominem. Il assure que la discussion se concentre sur les enjeux de fond : la rigueur méthodologique, la transparence des pratiques et la crédibilité des savoirs.
La transparence se manifeste donc dans la mise à disposition de règles claires, de typologies d’inconduites, de guides pratiques et de ressources accessibles à tous. Les critères de sélection des textes, les procédures de révision et les politiques de gestion des conflits d’intérêts sont explicités afin de garantir une équité et une cohérence. Les utilisateurs peuvent ainsi comprendre les orientations du projet et vérifier la conformité des pratiques, sans que l’identité des responsables devienne un enjeu de débat.
Cet engagement repose sur une logique de neutralité. En se tenant à distance des clivages idéologiques, l’initiative cherche à créer un espace de dialogue où la question de l’intégrité académique peut être abordée de manière principielle, sans être instrumentalisée par des intérêts partisans. La transparence des contenus compense l’anonymat des acteurs : ce qui importe, ce n’est pas qui parle, mais ce qui est dit et comment cela est justifié.
Techniquement, la transparence dans ce projet s’articule autour d’un paradoxe assumé : rester anonymes pour mieux garantir l’ouverture. Loin de fragiliser la crédibilité, cette posture renforce la confiance, car elle montre que l’intégrité académique est défendue comme une valeur universelle, indépendante des luttes idéologiques et des appartenances personnelles.
Notre démarche repose sur une conviction simple : l’intégrité académique ne peut être défendue efficacement que si elle est discutée collectivement, dans un esprit d’ouverture et de dialogue. C’est pourquoi nous invitons des chercheurs, des étudiants, des éditeurs et des institutions à intervenir et à partager leurs réflexions, leurs expériences ou leurs préoccupations. Ces interventions, protégées par l’anonymat, permettent de clarifier certaines parties du débat et d’apporter des éclairages précieux sur des cas concrets liés à l’intégrité académique au Canada.
Le choix de l’anonymat n’est pas une barrière, mais une garantie. Dans un espace académique souvent traversé par des tensions idéologiques, il assure que les échanges se concentrent sur les principes et les pratiques, plutôt que sur les identités ou les affiliations. Les personnes qui souhaitent contribuer peuvent le faire librement, sans crainte d’être associées à un camp ou exposées à des polarisations. L’anonymat protège la sérénité du débat et favorise une discussion centrée sur l’essentiel : la rigueur scientifique et la responsabilité collective.
Nous sommes ouverts aux rétroactions extérieures, car elles enrichissent la réflexion et donnent du poids au débat. Les contributions anonymes permettent de mettre en lumière des situations précises : un cas de plagiat, une difficulté dans l’évaluation par les pairs, une tension entre normes institutionnelles et pratiques disciplinaires. Ces apports ne sont pas anecdotiques : ils renforcent les conséquences du débat sur le maintien d’un esprit sain et sauf dans la recherche et la publication en SHS.
Notre ouverture au contact se traduit par une volonté d’écoute active. Nous ne cherchons pas à imposer une vision unique, mais à créer un espace où les voix diverses peuvent se rencontrer et s’exprimer. Chaque rétroaction est accueillie comme une contribution précieuse, qui aide à nuancer les analyses et à adapter les recommandations aux réalités vécues.
Le message est clair : nous protégeons l’anonymat pour garantir la neutralité, mais nous encourageons le dialogue pour enrichir la réflexion. C’est en donnant la possibilité à chacun d’intervenir librement que le débat sur l’intégrité académique pourra produire des effets durables et contribuer à renforcer la crédibilité de la recherche en SHS au Canada.
La vision de cette initiative est de créer un espace neutre et crédible consacré à l’intégrité académique en sciences humaines et sociales. Dans un contexte où les débats académiques sont souvent traversés par des tensions idéologiques entre la gauche et la droite, l’objectif est de dépasser ces clivages pour offrir un cadre de réflexion principielle, centré sur la rigueur scientifique et la responsabilité collective. La neutralité est ici une condition essentielle : elle permet de garantir que la discussion sur l’intégrité et l’inconduite scientifique ne soit pas instrumentalisée par des intérêts partisans.
Cette vision repose sur une posture assumée d’anonymat. En choisissant de ne pas mettre en avant l’identité de nos collaborateurs, le projet déplace l’attention des personnes vers les idées, des affiliations vers les principes. L’anonymat protège l’initiative contre les polarisations et les attaques ad hominem, tout en renforçant la crédibilité des contenus. Ce choix stratégique incarne une volonté de créer un espace où l’intégrité académique est discutée pour elle-même, indépendamment des luttes idéologiques qui dominent le champ des
sciences humaines et sociales.
Les valeurs qui sous-tendent cette vision sont universelles et partagées. L’honnêteté implique de reconnaître les sources, de présenter les résultats sans les déformer et de respecter les normes méthodologiques. La responsabilité engage chaque acteur à assumer ses choix et à contribuer à la construction d’un savoir crédible. L’équité suppose une impartialité dans l’évaluation des travaux et une reconnaissance des mérites, indépendamment des affiliations politiques ou institutionnelles. Enfin, la collaboration valorise le travail collectif et l’ouverture aux différences culturelles et linguistiques, en particulier dans un contexte canadien marqué par le bilinguisme.
Cette vision et ces valeurs ne sont pas abstraites : elles se traduisent par des pratiques concrètes. La mise à disposition de ressources accessibles, la publication de typologies d’inconduites et la promotion de bonnes pratiques éditoriales incarnent cette volonté de transparence des contenus. L’anonymat des acteurs n’affaiblit pas la responsabilité : il la renforce, en montrant que l’intégrité académique est défendue comme une valeur universelle, indépendante des identités individuelles.
En définitive, la vision et les valeurs de ce projet expriment une ambition claire : construire un espace de dialogue et de confiance, où l’intégrité académique est protégée des clivages idéologiques et affirmée comme un principe fondamental de la recherche en sciences humaines et sociales.
Cette initiative se veut un espace neutre et crédible pour réfléchir à l’intégrité académique en sciences humaines et sociales (SHS). Elle repose sur deux objectifs majeurs : renforcer l’intégrité éditoriale par des cadres transparents et des outils pratiques, et aborder de manière critique les défis liés à l’intelligence artificielle dans la recherche et la publication.
Dès sa fondation, le projet a choisi l’anonymat comme protection contre les polarisations idéologiques, afin que le débat reste centré sur les principes et non sur les personnes. Toutefois, certains membres fondateurs ont volontairement renoncé à cet anonymat pour incarner publiquement la responsabilité du message. Cette articulation entre discrétion et visibilité illustre la maturité du projet : il conjugue neutralité et engagement, prudence et courage.
Ouvert au dialogue, l’espace accueille des rétroactions anonymes ou assumées publiquement, permettant de clarifier des cas concrets et d’enrichir la réflexion collective. En définitive, cette initiative affirme que l’intégrité académique est une valeur universelle, indépendante des clivages idéologiques, mais portée par des acteurs qui assument pleinement la force du message fondateur.